En juin dernier, 79 guinéens ont été expulsés du Sénégal. Ces infortunés auraient participé à des manifestations politiques. Récemment plus de 200 Burkinabé installés au Ghana ont connu le même sort. Ils ont été refoulés du pays de Nana Akufo Addo. Hier mercredi 12 juillet, une délégation gouvernementale s’est rendue à leur chevet sur instruction du capitaine Ibrahim Traoré.
« Les textes piétinés »
L’activiste camerounaise Nathalie Yamb regrette que des citoyens de la Cedeao soient expulsés de pays appartenant à cette même communauté. Dans un tweet, elle indique que les « textes de (l’institution sous-régionale) sur la libre circulation/la libre installation dans la communauté sont une fois encore piétinés ! ».
« Après l’expulsion des Guinéens du Sénégal, voilà les autorités du Ghana qui expulsent 200 ressortissants burkinabé qui avaient trouvé refuge dans le nord du pays. Les textes de la Cedeao sur la libre circulation/la libre installation dans la communauté sont une fois piétinés ! L’armée fait des descentes dans les centres-villes , les marchés et les camps à la recherche de ressortissants burkinabé à arrêter. « Si vous n’avez pas de papiers ghanéens, de carte de réfugié ou si vous ne parlez pas l’une des langues du Ghana, vous êtes renvoyé d’où vous venez » a déclaré une source militaire impliquée dans l’opération » déplore l’activiste sur le réseau social à l’oiseau bleu.
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